« La Raison Souvent n'Eclaire que les Naufrages. » [Libre]

A la base, Maxi reçu une lettre toute bête d'une préstigueuse école de médecine en Amérique qui lui proposa une place en tant qu'étudiant. Il accpeta et prit quelques jours plus tard un bâteau censé faire voyage jusqu'au pays de l'Oncle Sam. Plus rien ne le retenait vraiment au Japon, personne ne ferait vraiment attention s'il quittait son pays natal... C'est ce qu'il aurait fait si le soir venu une tempête ne s'était pas mêlée à son histoire. Sans avoir vraiment le temps de réaliser ce qui était en train de se dérouler, sa tête heurta violemment un objet volant non identifié et perdit connaissance.

Il se réveilla plus tard au beau milieux d'une plage, trempé, mais en vie. Reprenant ses esprits, Maxi essaya de comprendre la situation. Il était sur une plage deserte, d'accord, mais à part ça ? Il apperçu un peu plus loin son épée, Luna, plantée dans le sable. C'était une chance qu'elle soit arrivée jusqu'ici avec cette... Maxi se souvint tout à coup de ce qui c'était passé, dans la fameuse tempête et qu'il avait perdu connaissance peu de temps après.

Inventaire, inventaire. Le jeune Tatsumiya retrouva son téléphone portable dans sa poche droite, mais trempé et donc hors d'usage. Il avait complètement grillé. Fort heureusement, il découvrit dans son autre poche le plein paquet de cigarettes qu'il comptait entamer après une bonne nuit de sommeil, ainsi que son briquet. Il avait eu de la chanche de n pas avoir retiré le film plastique, au quel cas ses petites cigarettes s'en seraient retrouvées infumable. Une bien maigre compensation lorsque l'on sait que Maxi ne retrouva rien d'autre après de brèves recherches aux alantours...

« Hum. Voilà qui est plutôt facheux. Je suppose que la priorité est de faire un petit repérage des lieux. » Soupira-t-il en s'emparant de son arme.

Faire naufrage sur une île deserte... On se croirait dans un film tant c'est improbable. Il était le seul a être arrivé ici malgré la centaine de passagers ? Elle était bien bonne, celle-là. Ce qu'il ne savait pas encore, c'était que cette île n'allait pas vraiment arranger ses affaires...

Sur un radeau en pleine mer, un jeune homme du nom de Jack Armuk voguait sur les mers attendant que l'ange de la mort vienne prendre son âme ayant perdu tout sens de la raison l'ayant abandonné, il était couché su le radeau une brindille entre les dents et une fleur dans ses mains jointes. Mais comment en était il arrivé la?

Plusieurs heures au par-avant, une bonne vingtaine pour être plus précis, Jack était monté dans un grand ferry afin de voyager dans le monde, prenant le large il apprit par l'intermédiaire des haut-parleurs que le bateau partait à destination des Etats-Unis, pas mal... Pourquoi pas? Ce qu'il n'avait pas prévus, c'est que son voyage allait tourner au... Cauchemar.

Caché dans la calle du bateaux, Jack avait réussit à voler de la nourriture dans les cuisine et disparaissait aussi vite qu'il apparaissait. Seulement les choses commencèrent à aller de travers, lorsqu'une tempête se leva, alors qu'il aurait put rester dans la calle et simplement prendre quelque caisse en pleine tête, le jeune homme choisit de sortir en haut pour savoir ce qu'il se passait. Une fois arrivé en haut, il s'aperçut du chaos qui régnait, et donc alors qu'il tenta de retourna dans la calle, une énorme boite en bois le percuta et l'envoya valser par dessus bord, il tenta de se rattraper, mais malheureusement il finit par tomber à l'eau et tenta de retourner lamentablement ver le bateau en criant.

Il réussit à faire un radeau avec ce qu'il restait d'une caisse en bois. Il attendit donc pendant bien des heures sur cette boite, il fut attaquer à un moment par ce qui semblait être une orque aussi nommé baleine tueuse, mais il put y échapper de part ses reflexe... Ou bien est-ce simplement sa bêtise qui l'eu sauvé. Il vogua encore longtemps jusqu'au petit matin.

Et c'est la que nous en revenons à environs neuf heures du matin, sur un radeau avec un vagabond presque cadavre et tout prêt à pourrir. Mais, la chance décidant enfin de lui sourire alors qu'il croyait que la fin était arrivé pour lui et que l'ange de la mort allait l'emporter, une vague commença à emmener son radeaux vers une île pendant que Jack dormait sur son... Moyen de transport. Et alors qu'il dormait profondément, Jack fut brutalement réveillé par une intense secousse suivit d'une sensation de légèreté, son radeau avait tout simplement heurté un rocher l'envoyer voltigé dans les airs sur quelque mètres. L'amas de planche relié par quelque ficelle se planta dans un sable fin non loin d'un jeune homme qui semblait tenter de se repérer, tandis que Jack atterrit tout aussi brutalement dans le sable quelque mètres plus loin sa machette se détachant pour se planter légèrement plus loin.

Après quelque seconde pour reprendre ses esprits, Jack examina les lieux d'un bref regard et remarqua un jeune homme au loin qui le regardait arriver. Il allât donc récupérer sa machette et se dirigea ver le jeune homme tout en marchant difficilement, à croire qu'il était blessé, mais en fait c'était le fait qu'il était totalement sonné, au point que lorsqu'il arriva au jeune homme il crut à un ange et demanda encore bien secoué.

- ça... ça y est? Je suis au paradis des vagabonds?

[HRP: Aller je te tien compagnie en premier mon vieu XD]

Rukia tournait autour de sa petite fille comme une abeille, elle lui remit les cheveux en place, lui fit changer sa robe légère pour une robe encore plus légère violette, limite transparente, lui ajusta un décolleté plongeant et lui donna un bonbon à la menthe. Elle voulait mettre toutes les chances de son côté. Asai la regarda interloquée. Elle ne comprenait pas le comportement soudain de sa grand-mère. Elle la laissa faire et attendit patiemment la fin."Files maintenant jeune fille ! Par le petit chemin secret qui conduit à la plage nord, dépêches-toi et ramènes-nous les naufragés !" Rukia fourra une gourde d'eau en bandoulière dans les mains à Asai et la poussa jusqu'à la sortie, lui montrant que ce n'était pas le moment de discuter.

Asai se laissa faire sans broncher et s'élança sur la petit sentier escarpé qui menait à la plage nord avec aisance, pieds nus. Elle arriva les cheveux ébouriffés, les joues un peu roses près des derniers buissons qui menaient à la plage de sable fin. Elle se cacha derrière et observa les arrivant de loin, se méfiant un peu des inconnus. Elle en repéra deux. L'un s'approchait de l'autre en boitant, l'autre quand à lui semblait avoir fait ses poches car il tenait des objets dans sa main qu'Asai ne parvint pas à reconnaître, non pas à cause de la distance, mais parce qu'elle ne savait pas ce que c'était. Les deux naufragés étaient trempés jusqu'aux os et Asai détailla leur physique. "C'est ça des hommes ?"pensa-t-elle. Elle ne les trouvait pas si différents excepté leur absence de poitrine...

Asai soupira et se mordit la lèvre. Grand-mère Rukia lui avait demandé des les ramener au plus vite mais la jeune femme sentait le stress monter en elle, cela semblait si important aux yeux de sa grand-mère, et puis, ils paraissaient tout de même impressionnant tous deux. Asai se motiva en se disant qu'ils avaient sans doute soif. S'échouer sur une plage où la température peut être extrême à certaines heures de la journée n'était pas ce qu'il y avait de plus évident à supporter. Elle s'afficha une mine de bienvenue, mais avec de la réserve et s'approcha avec une démarche féline et élégante vers eux. A deux mètres des deux hommes, elle s'inclina, laissant entrevoir sans s'en rendre compte un magnifique décolleté, et salua d'une voix chantante:

"Bonjour ! Bienvenue sur l'Île de Tsuki No Shima. Je m'appelle Asai et je dois vous conduire à ma grand-mère qui vous accordera les premiers soins."

Elle se redressa avec un petit sourire et attendit la réaction des deux nouveaux venus avec une petite crainte.

[HJ: ça va j'en fais pas trop ?]

La tête nonchalamment levée vers le ciel, les yeux clos, le jeune homme ne pouvait s'empêcher de sortir son paquet de cigarettes et son briquet et de succomber par le pouvoir de la nicotine. Sa toute première cigarette depuis son naufrage. Il s'en délecta lentement, recrachant sa première bouffée. Il en profita pour contempler le paysage qu'il trouvait beau, au moins autant que devait le penser une autre personne présente au peu plus loin, en train d'observer le garçon. Et pourtant... Pourtant, n'importe quelle personne un tant soit peu saine d'esprit aurait cherché à le fuir, en le regardant. Et pourtant, elle était là, presque incapable de détacher son regard du visage froid et inexpressif de Maxi. Il semblait si calme... Un autre naufragé ? Il n'était pas le seul à être arrivé ici, peut être qu'il y avait d'autres personnes aussi arrivées jusqu'ici. Il eu un très léger sourire. Quelle ironie ! Qui pourrait savoir, en le voyant ainsi, ce que pourrait lui répliquer le jeune homme ? Ce garçon ne semblait pas avoir clairement conscience des risques qu'il prenait à s'entêter ainsi. La motivation inexistante de Maxi en était déjà une preuve suffisante.

Et pourtant, Maxi savait pertinemment qu'il allait avoir le dernier mot avec l'aide de son calme Olympien. Qu'il en soit ainsi, il n'avait pas vraiment le choix. Ce n'était pas qu'il désirait vraiment parler avec cet inconnu, mais il était l'unique présent sur cette petite plage entourée au loin d'une petite haie d'arbres et de fleurs de diverses couleurs et formes. Attention ! Il va s'en dire qu'il reconnaissait fort bien toute la beauté de ce paysage paradisiaque. Après tout, n'est-il pas que si Dieu n'avait fait la fleur, il n'aurait pas fait la femme ?

« C'est une pensée sur laquelle il mérite de méditer au moins un bref instant... »

La mort... Ben voyons. La douleur qu'il resentait actuellement dans tout son corps n'était que le signe prouvant qu'il vivait. C'est en plein milieu d'une pensée forte intéressante que Maxi entendit quelqu'un d'autre s'approcher. Une... Femme ? Tsuki no Shima ? Île ? Qu'est-ce que cela signifiait exactement ? L'île de la Lune ? Jamais auparavant le garçon n'avait entedu parlé d'elle. Mais uniquement parce que la jeune femme parlait Japonais, cela prouvait que Maxi n'était pas si loin du Japon.

Mais cette nouvelle tête ne semblait pas pouvoir s'arrêter les deux garçons, comme aspirée par les yeux de Maxi et l'autre. Oui, les yeux bleus du garçon si emplis de passion ; tristes ; durs comme la pierre ; envoûtants comme un océan nocturne ; froids comme un soir d’été. Et cela, il fallait bien l'avouer, Maxi n'en avait rien à faire. Certes, ce n'était pas Maxi qui en faisait le choix, mais que voulez-vous ? Elle n'avait jamais vu de garçon, ou quoi ?

Il n'aurait su dire précisément ce qui faisait que les autres étaient aussi facilement attirés auprès de lui. Ses traits sont typiquement occidentaux, plutôt grands, d’une forme ovale allongé ? Son Irrésistiblement charme avec lequel il arrive à beaucoup de choses rien qu’en un regard ? Ses lèvres pulpeuses qui ne s’ouvrent qu'uniquement pour parler lorsqu’il en ressens véritablement le besoin ? Ou simplement son corps assez bien former pour son âge ? Qu'importe, les choix étaient multiples et ne manquaient pas, de toute façon. Ce n'était pas pour autant qu'elle le lâchait du regard.

« Tsuki no Shima ? Je ne me souviens pas avoir déjà entendu parlé de cette île... Commença-il. Je n'ai pas besoin personnellement de soins, mais ce doit être le cas pour mon "compagnon". »

Soupirant, il écrasa dans le sable sa cigarette, arrivée à la fin de sa pauvre et brève toute petite vie avant d'accrocher son arme à son dos. Il n'avait pas trop le choix, il devait suivre cette fille afin d'en savoir plus.

Jack étant profondément sonné ne comprenait pas très bien la situation, encore dans un délire cérébrale lui faisant croire qu'il était mort ou quelque chose dans le genre. Le garçon prêt de lui commençait à reprendre du net, et une migraine intense commença à prendre d'assaut la tête de Jack, lui faisant comprendre ce qu'il se passait.

- Bon... J'ai la migraine, ça doit vouloir dire que je suis vivant.

Il finit par se réveiller entièrement grâce à une petite série de claque qui lui remirent les idées en place, au moins la il avait les idées bien éclairci, et la migraine était vraiment présente. Il gardait cependant ses esprits, il tentait de comprendre ce qui se passait autour de lui, une jeune femme et le gars d'il y a un instant.

- Non ça va... Juste un aspegique 3000 et le dixième de ma migraine aura foutue le camp je pense. Mais sino n à part ça, je pense que je vais bien. Diou que ma tête me fait mal, j'ai l'impression d'avoir des déménageurs suisse dans le crâne en train de me marteler le cerveau.

En effet après le vole plané et l'atterrissage catastrophe il y avait de quoi avoir mal au crâne. Il vit la jeune femme de nouveau et y prêta attention enfin.

- Bonjour jeune demoiselle. Aïe ma tê-teuh.

Mais il remarqua lui aussi une certaine retenue de la part de la jeune femme, il ne n'arrivait pas à penser en ce moment étant donné qu'il avait la tête endolorit, mais il réussit à entamer une autre phrase.

- Allo? Ça va? Parce que le regard expressif du crabe ayant raté la marré ça fait un peur spécial.

(HRP: Pinaise... Il a de ses phrases mon gars XD)

[HJ: J'ai jamais écris qu'Asai zyeute avec un regard de merlan frit mais qu'elle attend gentiment avec une petite crainte que je voulais intérieure mais pas tout à fait dissimulée...fin voilà...]

Asai observa le comportement des deux hommes un peu dubitative. Pour des naufragés, ils semblaient bien à l'aise et à part l'un qui avait le mal de tête, ils n'avaient pas l'air d'avoir besoin des premiers secours... D'ailleurs celui qui fumait l'avait dit. La jeune femme tendit devant elle la gourde d'eau, entre les deux hommes.

"Prenez-la si vous avez soif."

Elle regarda le boiteux avec une expression mi-inquiète mi en colère. Elle n'avait pas comprit la phrase qu'il lui avait lancé en dernier mais en avait déduit par le ton ironique que ce n'était pas un compliment. Elle fronça les sourcils puis se détendit. Ils avaient peut-être une façon de communiquer différente ? Le premier ayant parlé accepta sa proposition, ou plutôt celle de sa grand-mère qu'elle ne faisait que faire passer. L'homme à la cigarette était d'un calme sans égal tandis que le coeur d'Asai battait la chamade face à la responsabilité qu'elle détenait à ce moment même de sa vie tranquille jusque là. Celui qui avait mal à la tête ne faisait que se plaindre et la jeune femme lui dit doucement:

"Je ne sais pas ce qu'est un aspegique 3000, mais ma grand-mère connaît de très bon remèdes contre les migraines..."

Elle se sentait étrange. Elle était même quelque peu déçue pour le moment. Ils n'avaient rien fait d'extra-ordinaire. Elle pensa en sont fort intérieur qu'il s'agissait sûrement du choc du naufrage, mais Rukia avait eu l'air tellement surexcité qu'il s'agissait sûrement d'une importance extrême. Certes elle lui avait parlé de l'importance de l'union homme/femme, il pouvait donner lieu à la naissance d'un enfant...

Grand-mère Rukia avait évoqué rapidement l'acte amoureux, ou simplement sexuel, et soudain, le rouge monta aux joues d'Asai tandis que ses yeux cherchaient l'endroit si particulier qui donnait à l'homme cette capacité de s'unir à la femme. La jeune femme ne vit rien à traverx les pantalons mouillés des deux hommes, excepté une forme de bosse, mais elle ne s'attarda pas. Elle ne voulait pas se montrer mal-élevée. Elle questionna les deux hommes, son regard allant de l'un à l'autre:

"Voulez-vous bien me suivre s'il vous plait ?"

Du coup, le petit chemin secret qu'elle avait prit à l'allée se trouvait bien utile pour raccourcir le trajet des deux naufragés qui devaient bien être fatigués.

On a beau dire, c’est quelque chose d’agréable le sommeil tout de même. Même allongé sur un banc ou vos pieds dépassent, bien qu’un lit ou qu’un canapé soit plus confortable. A vrai dire, cela ne le dérangeait plus de dormir dehors comme il pensaity qu'il devrait le faire sur cette île, trop habitué à travailler dur, tombant de sommeil alors qu’il rentrait chez lui, Maxi s’était fait à ce genre de choses. Ainsi, quand il sentait ses paupières lourdes se fermer, il s’attardait dans un endroit assez tranquille et se reposait. Certes, cela ne vallait pas un bon lit, mais ça lui convenait tout de même. Il lui en fallait peu pour être heureux. D’ailleurs, il avait la chance de ne pas prendre tout ça comme un mal.

Rien n’était grave avec lui, sauf les choses les plus excessives, et ce qui touchait à autre que sa propre personne. Pour la première fois de sa vie, il s'était endormi sur une plage. C’était pour dire à quel point il n’avait pas besoin de grand-chose, qu’il n’entendait même pas la plage s’éveiller sous le soleil matinal, et les rares animaux sortir le bout de leur nez dehors, profitant d’un ou deux rayons chatoyants. C’était étrange à quel point il pouvait se transformer en pierre quand il s’abandonnait dans les bras de Morphée. Son visage, si paisible quelques instants auparavant, avait pris une teinte étonnée, totalement surprise, puis se radoucit, après s’être rappelé de ce qu’il s'était passé pour se retrouver ici.

Un geste l'emporta sur les autres. Non, il n'embrassa pas fougeusement son interlocuteur masculin, et, non, il avait encore moins crié combien il aimait sa planète de naissance. Il s'était contenté machinalement de tirer une bonne bouffée de sa nouvelle cigarette. Le goût du tabac prit bien vite place dans son palais. La fumée caressa la moindre parcelle de la chair de sa bouche pour ensuite s’engouffrer dans les profondeurs de sa gorge, afin de chatouiller son tube respiratoire. Combien de fois ne lui a-t-on pas répété les dangers de la fumette ? Mettre un truc en bouche et le fumer revenait au même que signer son arrêt de mort. Une mort lente et agonisante, mais les faibles mises en garde de sa conscience ne l’atteignait pas.

A vrai dire, c’était son aime d'enfance qui l’avait bien fait promettre de ne jamais fumer de cigarette. Son attitude surprotectrice, Ô combien agaçante l'avait l’exaspéré au possible. Ce n'était pas non plus comme s'il fumait un joint. C’était dégueulasse, même un chien n’en voudrait pas, pire que la clope. Et pourtant, il y avait bien un gout derrière que l’on voulait reprendre. Sans compter qu'on lui demanderait des comptes. Où es-tu allé ce soir ? Quelle est cette odeur ? Tu as l’air hagard, tu as bu ? Mon Dieu... Vraiment, il était hors de question de toucher à autre chose que la cigarette. C'est alors seulement qu'il répondit à l'autre garçon qui ne semblait pas avoir toute sa tête, même s'il n'en avait pas véritablement l'envie.

« Pour garder les pieds sur terre sans avoir mal à la tête, il faut avoir du plomb dans la cervelle. C'est ce que l'on dit, en tout cas... » Rétorqua le garçon, le plus calmement qu'il soit.

C'est vrai, quoi. La réponse était ici très évidente, d'autant plus que la réponse de l'Humain était facilement connue pour ceux qui le connaissait. Il restait cependant quelque chose qui n'était pas encore certain et à vérifier, ce qu'il verrait en cours de chemin en suivant comme convenu la dénommé Asai.

Silencieux, les yeux à demi clos, clope visée aux lèvres, comme à son habitude, et un air toujours aussi froid affiché sur le visage, il semblait attendre la providence de la part d’une des personnes présentes. A bien y regarder, ce serait à lui de faire le premier pas. Maxi se contenta d'un hochement de tête avant de marcher en direction de la jeune femme. Etrangement, il avait plutôt un mauvais présentiment sur la suite à venir.

Jack n'était qu'effaré de voir le jeune homme ici présent s'endormir comme ça, l'air de rien comme si la situation n'était pas très importante. Ils étaient quand même perdu au beau milieu de nul part ne sachant même pas ou ils étaient très exactement, en tout cas pommé ils l'étaient bel et bien, aucun moyen de savoir ou diable ils étaient. Mais celui-ci sembla se raviser et se réveilla, Jack lui même était un peut consterner de cela, déjà qu'il avait mal à la tête il n'allait quand même réfléchir tout seul, déjà que ce n’était pas trop son fort de réfléchir.

- Heu... ha hem, oui bon... Je ne ferais aucun commentaire la dessus.

La dessus la jeune femme leur proposa de boire un peut d'eau, il est vrais que Jack avait soif et de l'eau salée ce n'était pas tellement ce à quoi l'on aspire. Même si l'on est perdu et à vrais dire Jack avait but pas mal d'eau salé de la mer afin de pouvoir survivre. Il accepta volontiers un peut d'eau tout en offrant à la jeune femme un large sourire bienveillant, il en but quelque lampée sans plus afin de ne pas abuser.

- Merci beaucoup... C'est déjà mieux que l’eau de mer qui est, comme qui dirait, peut agréable en bouche, hé hé hé.

La dessus il regarda de nouveau l'autre personnage avec qui il avait amerri, celui-ci prendre une bonne bouffé de sa cigarette, à peine il arrivait c'était la première chose qu'il avait faite. Pas la peine de lui parler de la nocivité de la cigarette, en plus il était mal placé, lui qui avait un certain penchant sur l'alcool, tout le monde à ses défauts non? Et bien celui de Jack c'est la boisson, et le résulta n'est forcément, pas toujours très ragoutant.

Puis soduain le jeune homme lui fit un commentaire par rapport, à du plomb sur la tête quand on a mal à la tête, Jack ne prit pas mal cette phrase, mais il ne la prit pas bien non plus. En fait il ne savait pas s'il devait prendre cette phrase bien ou mal. Sur ce il lui répondit d'un air interrogateur.

- Je sais que c'était peut être pas censé être une attaque personnel, mais... J'arrive pas à trouver ça gentil.

Puis il décida lui aussi de suivre la jeune Aisa, de toute façon qu'avait à y perdre, pendant les quelque première minutes de voyage il se présenta.

- Au fait, je me nomme Jack Armuk, enchanté de faire votre connaisse heu... Aisa, c'est ça?

Puis ce ne fut que au bout de dix bonnes minutes que Jack vit son mal de tête disparaitre, ce dont il ne pouvait que ce réjouir en s'étirant avec le sourire aux lèvres.

- C'est bon la... J'ai plus mal à la tête.

Puis encore quelque minutes plus tard alors qu'il s'était mis à marcher à coté de Maxi en regardant dans son sac si les bouteilles étaient bon état, il fut transit d'un violent frisson qui traversa la totalité de son corps, dont il fi part à son nouveau compagnon de route.

- Houla, je viens d'avoir un violent frisson dans tout mon corps, et quand je dis tout... je dis bien chaque partie de mon corps, jusqu'aux orteils. Et quand j'ai un frisson c'est signe de mauvais présage. Et comme le disait maître Seng, "Si mauvais présage il y a, ben t'as qu’à marcher dans l'autre sens". Sauf que dans l'autre sens, y a rien, donc je suis dans un problème. Et donc comme me le disait jadis maître Tang qui vivait tout en haut de la montagne sacré, "Si problème tu as, demerde toi, et me les casse pas". Ouai je sais... Pas très sociable le vieux Tang, c'est pour ça qu'il s'était installé dans la montagne. Je sais pas pour toi, mais je sent que je vais regretter d'être montée en clandestin dans ce ferry.

Celui qui avait mal à la tête accepta l'eau alors que l'autre préféra fumer cet étrange petit tube blanc. La fumée qui parvint aux narines de la jeune femme par une petite brise lui fit froncer légèrement le nez. Elle trouva l'odeur très dérangeante. Laissant la gourde entre les mains de Jack qui s'était présenté et auquel elle avait répondu par un sourire, elle observa le ciel rapidement. Quelques oiseaux se disputaient et la couleur du ciel était plutôt inquiétante. La jeune femme soupira. Le sentiment que quelque chose allait se produire la saisissait elle aussi. Elle fit un sourire aussi amical que possible à Jack et à Maxi et se tourna vers la direction du village.

Les deux hommes se mirent en marche derrière elle. Asai adopta une allure ni trop rapide, ni trop lente, une bonne marche pour arriver vite. Elle emprunta à nouveau le petit sentier, s'assurant que les nouveaux venus suivaient. Il semblait qu'une relation cordiale s'était déjà établie entre eux. Ils se lançaient des remarques étranges mais ne semblaient pas mal s'entendre. Jack, celui qui parlait beaucoup annonça presque nonchalamment qu'il pensait qu'il allait regretter d'être arriver là. Elle se tourna vers lui à cette remarque et lui demanda doucement:

"Pensez-vous que vous soyez en danger ici ? Notre communauté est tout ce qu'il y a de plus pacifique. La vie est plutôt paisible, et nous ne manquons de rien."

Elle s'inquiétait vraiment, si déjà l'un d'eux ne se sentait pas bien, comment cela allait-il se passer ensuite ? Elle jeta un coup d'oeil à l'impassible Maxi, lui ne semblait ni heureux ni malheureux, c'était étrange de le voir comme ça. Ils venaient tous deux de subir une épreuve difficile et là...ils se baladaient comme en visite. Ils approchaient du village à grands pas. La maison de Rukia était visible du bout de son toit en bois. Asai se sentit soulagée à l'idée de partager avec sa grand-mère la prise en charge des deux arrivants...

» Juste pour quelques fleurs... [Libre]